Par expĂ©rience, une organisation qui traverse une crise offre gĂ©nĂ©ralement un bien triste spectacle. J’ai, depuis dix ans, vu, les organisations en crise trop souvent rĂ©agir par la panique et la paralysie.
Personne ne sait ce quâil se passe, les Ă©vĂšnements se succĂšdent hors de tout contrĂŽle, lâorganisation est sur la sellette, les mĂ©dias spĂ©culent, les managers sont de plus en plus en colĂšre, une mentalitĂ© dâĂ©tat de siĂšge sâinstalle, avec une approche Ă courte vue, lâĂ©quipe de direction est comme paralysĂ©e, les affaires habituelles sont nĂ©gligĂ©es…
Lâorganisation est mal perçue et va mal.
Il faut un leadership fort. Il faut une sorte dâAttila.
J’ai souvent vu chez mes clients des managers qui Ă©taient des coachs, qui soutenaient et encourageaient leurs employĂ©s Ă donner le meilleur dâeux-mĂȘmes. Ils privilĂ©giaient les rĂ©unions, les conversations, les consultations et le consensus. Cela fonctionne trĂšs bien… sauf lors dâune crise !
En effet, il nây a alors gĂ©nĂ©ralement pas le temps pour demander Ă tout le monde ce quâils pensent. Quelquâun – le PDG – doit prendre les dĂ©cisions, et vite.
Le PDG est Ă©videmment rarement un autocrate qui prend ses dĂ©cisions seul. Face Ă la crise, des dĂ©cisions rapides, suivies de dĂ©clarations, faites en personne sont souvent la clĂ© d’une sortie de crise efficace.
VoilĂ pourquoi les simulations de communication de crise valent leur pesant dâor. J’ai un seul message pour tous, entrainez-vous Ă gĂ©rer ces situations. Plus vous aurez eu d’entraĂźnements, plus vous serez efficaces et rapides. Finalement, on ne nait pas Attila, on le devient !