futur

De la difficulté d’anticiper

Aborder les crises c’est évoquer le sujet des crises les plus graves que connaît la planète, les crises à haute intensité, comme la Covid, la guerre en Ukraine, la crise climatique et le 11 septembre.

Leur point commun avec toutes celles dont nous avons parlé : la difficulté d’anticiper, même si leur éventualité était largement connue, du moins chez les experts.

Dans toutes leurs formes, ces crises continuent de nous surprendre régulièrement.
Qui croyait, hormis les faucons de l’Otan, au retour de la guerre en Europe ?
Si l’Organisation mondiale de la santé évoquait régulièrement la possibilité de nouvelles épidémies, qui aurait imaginé un confinement mondial en quelques semaines ? Malgré tous les dispositifs mis en place, le 11 septembre nous a sidérés.

Il existe toujours ce moment où on est surpris par l’ampleur d’un événement qu’on n’avait jamais imaginé possible à un tel degré d’intensité. Généralement, on prévoit, on imagine, mais à un plus faible niveau. Prenons la crise climatique, pour laquelle les pouvoirs publics élaborent des plans d’évacuation à grande échelle. En Vendée, la préfecture imagine La Rochelle submergée et la côte rayée de la carte à 30 kilomètres à la ronde. Mais en réalité, personne ne veut croire à ces scénarios catastrophes. Malgré une communication forte de l’État autour du risque, peu de gens y sont entraînés.

Nous aimons vivre avec l’idée que ces risques ne se produiront pas, qu’ils restent théoriques et ne deviendront pas une réalité concrète à laquelle nous serons confrontés. Nous ne voulons pas croire au pire. C’est humain… Nous, communicants de crise, sommes là pour cela. Anticiper. Prévoir. Préparer. Et surmonter.

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